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LA CHIRURGIE DU NEZ: Rhinoplastie, Rhinoseptoplastie

Vous vous rendrez service en lisant ce qui suit très attentivement. Vous y trouverez les réponses aux nombreuses questions que vous pourriez vous poser, avant d'envisager cet type de chirurgie .

Le but de la chirurgie esthétique est de vous rendre autant que possible comme vous souhaiteriez vous voir. Et, il n'est pas possible de faire plus que cela. Si vous espérez une métamorphose miraculeuse par cette chirurgie, vous serez irrémédiablement déçus.

La chirurgie esthétique est un mélange d'art et de science, toutefois cela ne sera jamais une science exacte et, du fait de certains facteurs intervenant dans le résultat final (comme la cicatrisation) qui ne sont pas entièrement sous la dépendance du chirurgien comme du patient, il est impossible de pouvoir garantir le résultat définitif.

Toutefois, les résultats chirurgicaux en matière de rhinoseptoplastie peuvent être prévisibles car ils sont déterminés, en grande partie par des facteurs, tels que :

  1. L’épaisseur du revêtement cutané
  2. L’importance des structures cartilagineuses
  3. La quantité du squelette osseux à réséquer.

Tout ceci sera en plus conditionné par le reste du visage, un nez ne pouvant être petit si le visage est long et devra s’harmoniser impérativement avec le reste du massif facial et en particulier la bouche et le menton.   

C’est pourquoi dans certain cas, je n’accepterais de réaliser une rhinoseptoplastie qu’à condition de pouvoir modifier aussi d’autres reliefs et en particulier le menton.

TECHNIQUE OPERATOIRE

La rhinoseptoplastie est une intervention qui est peu douloureuse car les nerfs innervant la région sont très faciles à localiser et à bloquer avec un anesthésique local.

Cela explique qu’à l’exception de très rares cas ou j’opterai pour l’anesthésie générale, la  majeure partie des rhinoseptoplasties que je réalise sont exécutées sous anesthésie locale après une prémédication.

Cette technique présente de nombreux avantages :

  1. Pour le chirurgien : absence totale des saignements pendant l’intervention ce qui permet de travailler d’une façon très précise les cartilages du nez (qui ont moins d’un millimètre d’épaisseur).
  2. Pour le patient :

× Simplicité de l’intervention et des formalités préopératoires,
× Retour le jour même au domicile,
× Suites simples avec ecchymoses pratiquement inexistantes.

LA TECHNIQUE PROPREMENT DITE

Après la prémédication et les infiltrations anesthésiques :

Le 1er temps consiste à inciser la muqueuse nasale, à la décoller, ainsi que toute la peau, ce qui permet d’isoler totalement le squelette nasal.

Le 2ème temps consiste à réséquer en fonction de ce qui était prévu, les cartilages de la pointe puis la bosse ostéocartilagineuse et enfin à couper les os du nez pour permettre leur rapprochement. A la fin de ce temps, la muqueuse est refermée et l’intervention est terminée.

Le 3ème temps est celui du pansement qui consiste en la pose de mèches qui vont maintenir les os du nez dans la position souhaitée, puis d’une attelle plâtrée réalisée sur mesure, qui évitera aux os mis en place de bouger.

QUELQUES REPONSES SPECIFIQUES

1.ourquoi les photographies préopératoires sont-elles importantes ?

Comme le chirurgien orthopédique ne peut opérer sans radiographies, le chirurgien esthétique ne peut opérer sans photographies médicales. Ces photographies présentent donc en plus de l’intérêt médical, un intérêt médico-légal.

2. Est-ce que la chirurgie de rhinoseptoplastie est considérée comme une intervention majeure ?

Bien que cette intervention soit réalisée sous anesthésie locale, elle reste une intervention de chirurgie esthétique majeure. C’est en fait, l’intervention qui demande le plus d’expérience et qui occasionne, quand elle est pratiquée par des mains inexpérimentées, le plus de ratés. Il faut bien comprendre que ce sont des cartilages et des os qui ont moins d’un millimètre d’épaisseur qui donnent la forme au nez et que, de plus, la peau excédentaire ne peut être enlevée. C’est donc au chirurgien à savoir « étaler cette peau » pour éviter qu’elle ne se condense au niveau de la pointe et forme l’inévitable « bec de CORBIN ».

3. Combien de temps durera le résultat chirurgical ?

Le résultat d’une rhinoseptoplastie est pour la vie. En fait, le résultat définitif d’un nez mettra environ un an avant d’être acquis, mais après c’est pour la vie.

4. Quelle est la durée de cette intervention ?

A part pour les nez compliqués (souvent des reprises de nez opérés et ratés), l’intervention durera environ une heure.

5.Y a-t-il une possibilité de prise en charge par un organisme ?

Quand la  rhinoseptoplastie est traumatique, elle peut entraîner une prise en charge par les organismes sociaux avec un complément éventuel par la mutuelle. Il faudra dans ce cas, faire une demande d’entente préalable auprès d’un médecin-conseil de la sécurité sociale, qui acceptera la prise en charge si elle est fondée. 

6. Comment se déroule le postopératoire ?

Une fois sorti du bloc opératoire, vous serez gardé en surveillance pendant environ trois heures afin d’être sûr de l’absence de saignements. Cette sortie sera obligatoirement accompagnée car vous aurez été prémédiqué.

Bien que les suites soient peu douloureuses, un antalgique léger vous sera prescrit.

Une fois sorti du cabinet, vous serez autorisé à rejoindre votre domicile, accompagné car il vous sera formellement interdit de conduire.

Un rendez-vous vous sera donné pour le deuxième jour suivant l’intervention, où les mèches seront enlevées puis, un deuxième rendez-vous, à la fin de la première semaine pour l’ablation du plâtre.

7. Quelles sont les suites immédiates ?

Les suites immédiates concernent la période de la première semaine. Durant cette période, et en tout cas jusqu’à l’ablation des mèches, le calme absolu vous est prescrit. Vous serez probablement gêné durant cette période par un œdème accompagné parfois, d’ecchymoses des régions péri-orbitaires.

Cet œdème aura tendance à descendre progressivement le long des joues, avant de se résorber.

  A l’ablation des mèches, un léger saignement peut survenir. Il sera contrôlé par deux petits tampons de coton qui seront gardés une nuit supplémentaire, et que vous pourrez enlevez le lendemain.

Contrairement à ce qui est dit, les suites d’une rhinoseptoplastie ne sont absolument pas douloureuses et l’ablation des mèches, dans la technique que j’utilise, n’occasionne aucune douleur.

8.Quelles sont les suites à moyen terme ?

Elles caractérisent la période allant de l’ablation du plâtre à la fin du  troisième mois. C’est la période de cicatrisation. Les tissus décollés vont progressivement reprendre leur place et les excédents cutanés répartis sur les flancs de la pyramide nasale, vont progressivement se résorber. Ceci occasionne pratiquement toujours une contracture oedémateuse des tissus, qui va donner un aspect gonflé du nez.

Cette période sera contrôlée à intervalle régulier et des massages à faire vous-même seront conseillés. Si jamais ces massages se révélaient inefficaces, il vous faudra, sous peine de compromettre le résultat, ou en tout cas de le retarder, pratiquer des massages par une personne expérimentée.

Cette période est aussi la période où vous allez retrouver votre sensibilité nasale, qui a été pour un temps interrompue, ce qui vous occasionnera de petits tiraillements surtout au niveau de la pointe du nez et des joues.

9. Quelles sont les suites à long terme ?

Elles caractérisent la période entre le troisième et le sixième mois. C’est la période où le nez va retrouver toute sa souplesse et où la peau excédentaire se résorbera totalement. Le nez va s’affiner surtout au niveau de la pointe. Le résultat définitif est acquis.

En fait, vous constaterez qu’entre la fin de la première semaine où l’atèle est enlevée et la fin de la première année, le résultat de l’intervention ne va qu’en s’améliorant.

10.   Quelles sont les éventuelles complications dans ce type d’intervention ?

Les saignements sont la complication principale dans les suites d’une rhinoseptoplastie. Avec la technique que j’utilise et surtout du fait de l’anesthésie locale, elle est devenue inexistante.

Dans mes statistiques, je n’ai jamais eu à compléter un méchage dans les suites de l’intervention.

L’œdème et les ecchymoses : ils restent classiques durant la première semaine mais, là encore, l’anesthésie locale diminue fortement leur ampleur.

11.Quelles sont les complications à long terme ?

Ce sont en fait dans ce type d’intervention qu’elles sont les plus fréquentes :

La principale restera la fibrose de la pointe due à un œdème persistant au niveau de la pointe quand la peau du nez est épaisse, ce qui est plus fréquent dans la rhinoseptoplastie masculine que féminine. Elle demande des massages appuyés de la région et parfois une petite retouche complémentaire à la fin de la première année pour enlever le tissu cicatriciel qui aura épaissi la pointe. Ce tissu se localise sous la peau au contact des cartilages.

Le cal osseux
 : Lors de la résection des bosses ostéocartilagineuses importantes, il peut arriver que dans la consolidation, un cal osseux irrégulier vienne déformer l’arête nasale. Il nécessite lui aussi une petite retouche pratiquée à la fin du 6ème mois et consiste en un râpage du cal.

L’anesthésie de la lèvre supérieure
 : C’est en fait une dysesthésie c'est-à-dire un trouble de la sensibilité superficielle. Elle est due à la répartition atypique des nerfs sensitifs de la lèvre supérieure. Ce type d’anesthésie ne persiste jamais plus d’un an.

La sècheresse de la muqueuse nasale occasionnée par la chirurgie. Elle nécessite durant les trois mois premiers mois des soins quotidiens à base d’huile goménolée afin d’assurer la lubrification et d’empêcher la formation de croûtes nasales. Cette sècheresse s’estompera pour disparaître totalement au bout du sixième mois.

12.Quelles sont les techniques complémentaires ?

Certains types de nez nécessiteront des techniques complémentaires dont je discuterai avec vous avant l’intervention.

La chirurgie de l’aile du nez :

Certaines ailes du nez sont trop grosses ou risquent de le devenir une fois le nez affiné. Il faudra dans ce cas, pratiquer une résection de l’aile du nez en « croissant de lune » dont la cicatrice résiduelle se situera à la jonction aile de nez-joue et deviendra pratiquement invisible au troisième mois.

La chirurgie de l’orifice narinaire :

Les orifices narinaires sont trop grands et risquent de s’ouvrir d’avantage encore après la chirurgie de la pointe. Il faudra dans ce cas, pratiquer une résection triangulaire du seuil narinaire. La cicatrice sera invisible.

Ces deux interventions seront pratiquées soit au cours de l’intervention, soit trois mois après, lorsque l’on a un doute sur leur nécessité, une fois le nez stabilisé.

13. Quelles sont les chirurgies annexes ?

Comme je vous le dis en préambule, un nez, pour paraître harmonieux doit parfaitement s’intégrer dans le visage mais parfois le visage doit aussi s’adapter au nez ce qui obligera très souvent à modifier :

Les lèvres : ce geste est pratiquement nécessaire car la rhinoseptoplastie a tendance à affiner la lèvre supérieure. De plus, du fait du raccourcissement du nez, l’espace entre le nez et la pointe du menton paraît plus grand. Le fait de redonner du volume aux lèvres corrige à coup sûr cette anomalie.

Le menton aussi voit ses repères modifiés du fait de la chirurgie nasale. Un menton fuyant se retrouvera parfaitement à sa place après cette intervention, par contre un menton un peu fort paraîtra encore plus fort et il sera peut être nécessaire de le corriger en diminuant sa projection. Ces interventions seront de toute façon, si elles sont nécessaires, discutées avec vous en pré-opératoire.

Si le descriptif des éventuelles complications peut vous effrayer, il faut savoir que dans mes statistiques, elles ne se sont jamais rencontrées. Elles restent donc exceptionnelles mais les nouvelles dispositions réglementaires me font obligation de prouver que je vous ai fourni une information aussi détaillée que possible avant de pouvoir pratiquer cette chirurgie.

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